Pourquoi un examen pour piloter des drones ?

Pourquoi un examen pour piloter des drones ?
La réponse la plus courte : simplement parce que vous utilisez l’espace aérien !

Montez une caméra sur un bateau ou une voiture télécommandée, et vous échappez à cet examen ! Mais cet examen n’est pas si négatif, il fait de vous officiellement un PILOTE. Il vous donne une valeur et un cadre pour faire évoluer votre aéronef et vous permet d’être à la fois protégé et reconnue.

Les exigences officielles en matière de connaissances pour l’examen théorique impliquent de connaitre beaucoup de domaines qui ne seront pas utiles pour tous, mais dans l’ensemble vous allez apprendre des choses intéressantes pour mieux employer votre drone.

 

Était-ce vraiment nécessaire de créer cet examen ?
Oui, notamment pour vous différencier d’utilisateurs indélicats qui font n’importe quoi ! Pour éclairer notre propos, au Canada, entre 2014 et 2017, le BST a traité 30 rapports de pilotes ayant vu un drone sur leur trajectoire de vol sans qu’il y ait de collision. Aussi, entre 2010 et 2017, le BST a traité 8 rapports relatifs à des incidents avec un drone n’impliquant pas d’aéronef. Lors d’un de ces incidents, un drone utilisé à des fins récréatives a survolé une foule lors d’un événement en plein air à Beloeil (Québec). Le drone est tombé d’une hauteur comprise entre 25 et 50 pieds, heurtant et blessant un spectateur…
Dernièrement, le 12 octobre 2017, un bimoteur Beechcraft King Air A100 a percuté un drone lors de son approche finale de l’aéroport international de Québec/Jean Lesage. Il a heureusement pu se poser mais il y avait 8 personnes à bord de cet avion.

Lorsque vous serez titulaire de votre titre de pilote de drone, vous serez à même d’éviter de vous retrouver accidentellement dans une situation critique. Quand bien même vous seriez l’auteur d’une infraction, vous pourrez vous défendre en ayant connaissance des règles qui vous sont imposées.
Dans le cas où une autorité ou une tierce personne viendrait à vous imposer des contraintes ou des interdictions de survols abusives, vous pourrez y faire face et imposer vos droits.
Cet examen n’est donc pas qu’une nouvelle contrainte pour voler, c’est aussi la reconnaissance de votre savoir-faire.